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Le Dahlia noir
--> Un Josh Hartnett se fânant pour un mauvais De Palma

Josh Hartnett en tête d'affiche d'un polar signé De Palma. Il n'en fallait pas plus pour m'attirer dans une salle qui s'avèrera moins obscure que le film lui-même. Le prétexte? Une adaptation d'un long et touffu roman de James Ellroy, publié en 1987 et dont la version cinématographique reprend le titre. Celui-là est basé sur l'histoire vraie du meurtre d'Elizabeth Short, jeune actrice d'Hollywood disparue mystérieusement au début de 1947 et retrouvée quinze jours après, son corps atrocement mutilé et abandonné dans le sud de Los Angeles. Le livre, comme le film, s'attache aux deux policiers-boxers chargés de résoudre l'affaire : l'(ex-?) sublime Josh Hartnett donc, et Aaron Eckhart (dont le rôle était initialement destiné à un autre minou de la côte ouest: Mark Wahlberg - dommage!)

Mais le film, pourtant plein de promesses visuelles est, osons le terme, un échec. D'une part d'un point de vue scénaristique, puisque, loin de se concentrer sur l'intrigue principale, le réalisateur multiplie les intrigues secondaires qu'il eut fallu sacrifier pour s'y retrouver dans ce labyrinthe aux multiples personnages, aux péripéties s'embrouillant les unes les autres et à la chronologie bouleversée. C'est bien simple : on n'y comprend rien ! Et pour cause, étant prié par son studio de raccourcir son opus de près d'une demi-heure (source Télérama), De Palma nous assène des scènes d'action vives bombardées elles-même d'informations capitales mais peu compréhensibles tant elles sont parachutées sans ménagement et à une allure digne d'un grand huit. Et si le parc d'attraction du Dahlia noir nous gratifie de belles gueules, de lesbianisme, de nécrophilie, de sadisme et perversions en tout genre, de glamour et de rétro bons marché, rien n'y fait, ça ne prend pas : il eut fallu faire des choix au sein de cette profusion foutraque, plutôt que vouloir tout épouser.

Bon d'accord, mais il reste Josh, me direz-vous !

Et bien malheureusement, non. Est-ce son rôle, la direction d'acteur, la lumière, la réalisation dans son ensemble, ou bien encore sa coupe de cheveu gominée avec la raie au milieu tout le long du film... je ne sais, mais on ne retrouve pas ici le magnétisme de cet acteur au sex-appeal désarmant ailleurs et avant.

Et pourtant, certaines indiscrétions confirment que l'acteur, pour rendre son rôle de boxer crédible, se serait entraîné sept mois durant, à raison de quatre heures par jour, avec un boxeur professionnel !...

Il semble malgré tout que les années trahissent une beauté moins évidente qu'auparavant...

Non, non, non... je ne peux pas me laisser dire ça : Josh c'est mon idéal depuis toujours, mon étalon de beauté physique.

Laissez moi croire qu'elle lui est éternelle, et gageons que son prochain rôle lui rendra sa splendeur...

Quand à Brian De Palma, cet opus de son oeuvre sera vite oublié. Certes il renoue ici avec ses obsessions courantes (tout le background trouble de la planète Hollywood), mais avec bien peu de brio. A noter tout de même les bouts d'essai de la fameuse Elizabeth Short, qui émaillent tout le film, et qui témoignent du rôle putassier auquel sont parfois malheureusement contraints les aspirant(e)s comédien(ne)s pour décrocher un rôle dans la machine hollywoodienne.

Bref, si Léonardo et Scorsese se sont trouvés, il reste au sieur Harnett de trouver le réalisateur qui saura laisser s'épanouir tous ses talents d'acteur en même temps que servir sa plastique, pour notre bonheur à tous !

The Black Dahlia, américain (2h01), de Brian de Palma. Scénario: John Friedman, d'après le livre de James Ellroy. Avec: Josh Hartnett, Aaron Eckhart, Scarlett Johansson, Hilary Swank, Mia Kirshner.

Ecrit par tyloo, le Dimanche 19 Novembre 2006, 15:52 dans la rubrique Suspense.

Commentaires :

dominivi
dominivi
19-11-06 à 23:22

dommage que la sauce n'est pas pris entre Josh et Brian; j'irai voir le film mais sans illusion : tout le monde n'a pas la magie de Leo et de Martin...

 


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